Les coléoptères (Coleoptera) sont un ordre d'insectes holométaboles dotés d'élytres protégeant leurs ailes. Le mot «coléoptère» vient du grec κολεός «fourreau» et πτερόν «aile». Il s'agit de l'ordre animal qui comporte le plus grand nombre d'espèces décrites (près de 387000 décrites en 2015 mais le nombre total, basé sur des estimations statistiques, est évalué à 1,5 million d'espèces). Beaucoup d'espèces ou des groupes d'espèces ont des noms vernaculaires bien implantés; les scarabées, les coccinelles, les lucanes, les chrysomèles, les hannetons, les charançons, les carabes, les leptures, par exemple, sont des coléoptères.
La coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata) est une espèce de coccinelles de l'écozone paléarctique, courante en Europe.
Espèce paléarctique, cette coccinelle est pléiotope (grande variété d'habitats) et sténophage, aussi vit-elle aussi bien dans les forêts, toundras, littoraux que dans les hautes montagnes, elle privilégie les plaines cultivées où se concentrent les pucerons sur la végétation basse
La longueur totale du corps va de 5,5 à 8 mm. Les élytres sont rouges , ils ont chacun 3 points noirs plus un point sur la jonction des deux , au total de sept, dont l’espèce dérive à la fois son nom vernaculaire et son nom scientifique (du latin septem = «sept» et punctus = «point»). Une tache blanche est présente derrière les yeux, le thorax a deux points blanc crème.
Quelques jours après l'accouplement, la femelle pond environ 400œufs jaunes d'environ 1,3mm de long sur des parties de plantes qui sont infestées de pucerons, souvent groupés en paquets d'une vingtaine d'éléments à la face inférieure des feuilles,
Les coccinelles de cette espèce peuvent sécréter de l'hémolymphe chargée d'alcaloïdes légèrement toxiques (qui sort des articulations de ses pattes), dont le but est de leur donner un goût repoussant pour leurs prédateurs . Une coccinelle en danger peut aussi faire le mort
Le régime alimentaire sténophage de la larve comme de l'adulte consiste en des proies herbivores au corps mou telles que des cochenilles, acariens ou larves d'insectes, parfois des spores de champignons, du nectar et des débris végétaux mais surtout les pucerons qui représentent 60% de sa nourriture: elle peut en manger jusqu’à 100 par jour
La coccinelle à dix points était l'une des nombreuses espèces décrites à l'origine par Carl Linnaeus dans son ouvrage du XVIIIe siècle, Systema Naturae , son nom d'origine était Coccinella decempunctata . [2] Son nom spécifique vient du latin decem "dix", et punctata "tacheté".
Adalia decempunctata peut atteindre une longueur de corps d'environ 3,5 à 5 mm Cette espèce est très variable. Les individus peuvent en fait avoir une couleur de fond rouge, orange ou brune et entre 0 et 12 taches élytrales sombres distinctes. Ces coléoptères ont un corps glabre, avec une forme presque ronde. Les pattes et les antennes sont généralement brunes ou orange. La forme claire présente cinq à sept taches noires sur le pronotum et plusieurs taches noires sur les élytres rouge-orangé. La forme sombre est principalement de couleur noire ou brune et le pronotum a une bordure claire sur les côtés et le devant.
Il est présent dans les forêts de feuillus d'Europe occidentale, les forêts de feuillus de l'est, en lisière de forêt, ainsi que dans les friches de parcs et jardins et dans les biotopes de la steppe eurasienne . On le trouve sur les buissons et les arbres à feuilles caduques, sur les graminées, sous l'écorce, dans la mousse des arbres, dans la litière de feuilles, sur les broussailles, les débris ligneux grossiers et dans les sols alluviaux.
Les insectes se nourrissent de pucerons sur les arbres et les buissons. Les adultes hivernent dans la litière et parmi les feuilles mortes.
La coccinelle à vingt-deux points (Psyllobora vigintiduopunctata) est une espèce d'insectes coléoptères, la seule en Europe du genre Psyllobora.
Le nombre de points avancé pour individualiser l'espèce correspond au décompte des points sur les élytres. On peut distinguer onze points sur chacun d'eux. Cependant le prothorax présente cinq autres points.
On la trouve dans une grande partie de l'Europe, de l'Afrique du Nord et de l'Asie. Elle est absente des zones nordiques.
Elle vit dans la végétation basse (ligneuse ou herbacée), à la lisière des forêts, particulièrement à proximité des chênes, dans les prairies et les jardins où elle se nourrit uniquement d'oïdium (champignons ascomycètes pathogènes de l'ordre des Erysiphales)1.
Thea vigintiduopunctata
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